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Etudes Kurdes - N° HS III -...

Etudes Kurdes - N° HS III -...

<p style="text-align:left;"><strong>LA LIGUE NATIONALE KURDE<br />KHOYBOUN</strong></p> <p style="text-align:left;">Mythes et réalités de la première organisation nationaliste kurde</p> <p style="text-align:justify;">La Ligue Khoyboun (Être soi-même) se trouve à la base de la conceptualisation du nationalisme kurde moderne en Turquie. Ce comité, créé en 1927, vise à réaliser l’union de tous les Kurdes, sans distinction de religion, de dialecte et de classe sociale, dans un Kurdistan indépendant.<br /><br />La modernité de la Ligue Khoyboun réside aussi dans l’importance accordée par ses dirigeants à sa propagande<br />politique. Cette propagande est couplée avec un investissement important dans les contacts diplomatiques, pour la plupart officieux, avec les acteurs étatiques (Iran, France, Grande-Bretagne, Italie, Union soviétique) et non étatiques de la région (les Arméniens et l’opposition turque).<br /><br />Ce faisant, le Khoyboun réussit à s’insérer dans un système d’alliances politico-militaires et, de la sorte, devenir un acteur régional incontournable, par exemple lors de la révolte de l’Ararat.</p>
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Études kurdes - N° 9 -...

Études kurdes - N° 9 -...

<p>Sous la direction de Salih AKIN</p> <p style="text-align:justify;">Le kurde est la langue véhiculaire d’environ 30 millions d’hommes et de femmes, vivant en majorité sur un grand territoire du Moyen-Orient que les Kurdes et les géographes appellent Kurdistan, partagé entre la Turquie, la Syrie, l’Irak et l’Iran au lendemain de la Première Guerre mondiale.</p> <p></p> <p style="text-align:justify;">La langue kurde fait partie du groupe irano-aryen ou iranien de la grande famille des langues indo-européennes. Cette langue se distingue des autres langues irano-aryennes telles le persan, le pashto, le baloutchi, l’ossète (parlé dans le Caucase), le gilaki et le mazanderani (parlés aux bords de la Caspienne). On répartit généralement le kurde en trois grands groupes principaux: le groupe septentrional, appelé kurmandji, est le plus important par le nombre de ses locuteurs : deux-tiers des Kurdes le parlent, en Syrie, en Turquie et par les communautés kurdes d’ex-Union Soviétique. Il est aussi la langue parlée par les Kurdes d’Iran du nord-ouest, autour du lac d’Ourmiya et ceux du nordouest de l’Irak (Mossoul, Dohuk, Zakho, Akra, Amadiyya, etc.).<br /><br />Les plus anciens textes kurdes écrits l’ont été en kurmandji. Citons le poète mystique Ahmad Nishanî, surnommé Melayê Djizîrî (v. 1570-1640), son disciple Feqiyê Teyran et Ahmedê Khanî, dont le roman Mem et Zîn l’a rendu aussi célèbre parmi les Kurdes que Ferdowsî chez les Persans.</p>
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Études kurdes - N° 7 -...

Études kurdes - N° 7 -...

<p style="text-align:justify;">Jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale, les relations entre musulmans et juifs au Kurdistan ne virent pas d’événement marquant. Les juifs que nous avons interrogés ont caractérisé leurs relations avec les Kurdes musulmans comme étant généralement bonnes. Le statut de ces juifs et leurs relations avec le voisinage étaient notablement meilleurs dans les villes d’Akra et de Zakho que dans les autres centres urbains kurdes. Les juifs de Zakho se rappellent avec une affection émue que le samedi, alors qu’ils rentraient chez eux, revenant de la synagogue où ils s’étaient rendus pour le Shabbat, ils devaient passer devant le café du coin. Les Kurdes musulmans, par respect pour les juifs, éteignaient alors leurs cigarettes. Ce souvenir est celui d’une époque révolue du Kurdistan, quand les relations entre juifs et musulmans étaient bonnes. L’émergence du mouvement sioniste et du nationalisme arabe au XXème siècle modifia la position des juifs dans les pays arabes. Ailleurs, un juif pouvait embrasser ou soutenir le sionisme sans être vu comme un traître par ses concitoyens. En Irak, les autorités considéraient le sionisme comme un mouvement anti-arabe et un juif sioniste était un traître aux yeux des Arabes nationalistes. Les relations entre les juifs et leurs voisins musulmans subirent une altération spectaculaire avec la création de l’Etat d’Israel...</p>
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Études kurdes - N° 6 -...

Études kurdes - N° 6 -...

<p>Un événement important dans l’histoire du mouvement national kurde se produisit au printemps 1927 dans les pays sous mandat français : la fondation de l’organisation kurde, le Khoyboun, à Beyrouth. La naissance de l’organisation politique kurde fut le point de départ du rapprochement kurdo-arménien qui s’étendit aussitôt dans la région de la Haute-Djézireh où la politique de peuplement entamée par les autorités françaises avait donné naissance à un nouvel espace de coexistence entre plusieurs groupements ethniques aux prises avec les mêmes difficultés politiques et identitaires.<br /><br /> En effet, quelques jours après la fin de son congrès fondateur, le 29 octobre 1927, le comité Khoyboun signait à Beyrouth, avec le parti politique arménien, Tachnagtsoutioun « un traité politique et militaire ». Ainsi s’amorçait officiellement la coopération entre deux partis politiques kurde et arménien, dont le principal terrain d’action commune allait devenir la Haute-Djézireh.</p>
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Études kurdes - N° 5 -...

Études kurdes - N° 5 -...

<p>«L’analyse est principalement basée sur les œuvres et vies de six peintres kurdes : Riza Topal est certainement le peintre kurde le plus connu en Europe. Fils d’une famille paysanne, il est né à Hülüman, petit village du Kurdistan de Turquie en 1934. Il vit depuis 1968 à Munich. Remzi est né à Kirikhan en 1928, alors sous mandat français. Lorsque la France, en se retirant, lègue le district d’Alexandrette à la Turquie, Kirikhan devient turc. En 1953, il quitte la Turquie pour étudier aux Beaux-Arts de Paris. En France, il n’a jamais peint son pays natal. Bachar est né en 1950 à Ghannamieh dans le nord-est de la Syrie. Politiquement engagé en tant que Kurde mais surtout dans l’opposition syrienne, il quitte le pays pour la France où il arrive en 1983, après avoir emprunté un chemin tortueux qui durera plusieurs années en passant par le Liban, la Grèce et l’Algérie. Il donne, dans ses tableaux, la part belle à l’espace. Hajou Bahram naît en 1952 au Kurdistan de Syrie; il fait ses études, entre 1978 et 1984, aux Beaux-Arts de Münster où il vit actuellement. Ghazizadeh est un Kurde d’Iran. Il est né à Saqqez dans les années 40. Il fait ses études de droit à Téhéran, ce qui l’éloigne, une première fois, de son pays, dit-il. En même temps, il s’inscrit aux Beaux-Arts. Sa peinture, témoin des événements de son pays, lui vaut l’emprisonnement. Il a été beaucoup inspiré par le réalisme socialiste et a longtemps peint sous cette influence. Il vit actuellement à Boulogne (banlieue parisienne). Rebwar Said est originaire de Suleymaniye, Kurdistan irakien. Il est fils d’enseignants. Il a été le compagnon des peshmergas dans son pays et a connu l’Anfal et les bombardements chimiques irakiens. Après quelques années passées en France, il s’est installé à Londres où il vit aujourd’hui».</p>
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Études kurdes - N° 4 -...

Études kurdes - N° 4 -...

<p align="justify">L’expérience d’auto-administration kurde en Irak entre bientôt dans sa douzième année. Ce qui avait commencé comme un expédient politique improvisé dans les circonstances exceptionnelles des lendemains de la guerre du Golfe, pour rapatrier et rassurer une population de plus de deux millions de Kurdes réfugiés aux frontières de l’Iran et de la Turquie, a fini, au fil des ans et d’un cheminement tumultueux, par s’affirmer comme un Etat quasi indépendant et singulier.</p> <p align="justify">Cet Etat a des frontières précises défendues par l’aviation anglo américaine. Il couvre une superficie d’environ 40.000 km2, équivalente à celle de la Suisse ; il administre une population de 3,7 millions, comparable à celle d’Irlande.</p> <p align="justify">Il dispose d’institutions politiques et économiques, qui coopèrent officiellement et régulièrement avec des agences des ions-Unies dans le cadre de l’application d’une résolution (986) du Conseil de sécurité destinée à améliorer le sort de la population locale. Ses dirigeants sont reçus par les responsables occidentaux et par les plus hautes autorités des Etats voisins, pourtant peu suspects de kurdophilie, mais obligés, ne serait-ce que pour la sécurité de leurs frontières communes, de composer avec la réalité. Ses représentations quasi-diplomatiques ont pignon sur rue dans les principales capitales du Moyen-Orient et d’Europe, sans oublier Washington et New-York, bien sûr...</p>
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Études kurdes - N° 3 -...

Études kurdes - N° 3 -...

<p>L’existence des tribus alévies de langue kurde -et zaza-,qui utilisent exclusivement le turc comme langue de rituel et dont la plupart ont des noms de tribu en turc, a fait travailler l'imagination explicative de nombreux auteurs. A la fois nationalistes kurdes et turcs ont eu des difficultés à définir l'identité ambiguë de ces groupes et ont tenté de justifier les détails embarrassants. Des tentatives, faites naïvement afin de prouver que le kurde (kurmandji, N.d.T.) et le zaza sont essentiellement des langues d'origine turque, n'ont pas été abandonnées et ont même reçu une nouvelle impulsion après 19803. <br /><br /> D'autre part, certains Kurdes soulignent que même les Alévis turcs ont dû, originellement, hériter leur religion des Kurdes. S'appuyant sur l'ancienne tradition orale, nombre de membres des tribus concernées y ont ajouté leurs propres interprétations, inspirées aussi clairement par un certain opportunisme politique. Les tribus n'ont jamais eu une position exclusive et explicite vis-à-vis du mouvement nationaliste kurde et de la République turque. Les appels opposés de ces deux entités nationales (ou de ceux qui aspirent faiblement à devenir une nation comme les Zazas ou le peuple alévi) à la fidélité des Alévis kurdes ont déchiré ces communautés....</p>
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Études kurdes - N° 2 -...

Études kurdes - N° 2 -...

<p>La revue Études Kurdes se propose de mettre à la disposition des spécialistes une revue bi-annuelle, en français, dans le dessein de les informer sur tous les aspects de la société kurde : langue, littérature, sociologie, anthropologie, histoire... Il va de soi que cette tâche ne peut être menée à terme que dans le strict respect de l'objectivité et de la pluralité d'opinions. Ensuite, elle a le projet de devenir un forum pour les jeunes chercheurs, en nombre croissant, qui travaillent sur divers aspects de la société kurde, mais dont les études ne sont connues que d'un cercle limité de spécialistes.</p>
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Études kurdes - Numéro 14

Études kurdes - Numéro 14

<p>Au sommaire de ce numéro qui a pour thème </p> <p style="text-align:center;">«<strong> Les organisations islamistes kurdes<br />Trajectoires, ressources, intégration politique<br />De la transnationalisation à la nationalisation des engagements »</strong></p> <ul><li>Martin van Bruinessen<br />Kurds in the Islamic movement, Islamists in Kurdistan:<br />The Muslim Brotherhood and Kurdish Islamist movements<br /><br /></li> <li>Hawzhin Baghali - Les islamistes kurdes iraniens, pénurie de ressources et stratégie d’intégration dans l’économie locale : le cas de Maktab-i Qoran<br /><br /></li> <li>Hardy Mède - Les islamistes au Parlement du Kurdistan irakien<br />Entre contraintes institutionnelles et impératif religieux <br /><br /><br /></li> <li>VARIA</li> <li>Barbara Couturaud - The Early Bronze Age in Iraqi Kurdistan: A Brief Assessment</li> <li>Alisa Shablovskaia - Les « bons sauvages » au service de l’Empire : les Kurdes dans l’imaginaire russe à l’époque de la Première Guerre mondiale, 1914-1917<br /><br /></li> <li>NECROLOGIE</li> <li>Sacha Bourgeois-Gironde - David Graeber: un anthropologue anarchiste et admirateur fervent des Kurdes du Rojava</li> </ul>
Prix 10,00 €