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Études kurdes - N° 10 -...

Études kurdes - N° 10 -...

<p>Sous la direction de Boris James</p> <p style="text-align:justify;">Qu’y a-t-il de commun entre la Bagdad du XIème siècle et l’Anatolie de l’Est à la période ottomane ? C’est la présence<br />d’un mot : « Kurd ». Pour désigner un groupe ? Un peuple en devenir ? Un territoire ? Les études que nous proposons ici sont représentatives du regain d’intérêt pour les études kurdes.</p> <p style="text-align:justify;">Toutes portent sur les Kurdes à des périodes et dans des régions diverses. Elles s’appuient sur des sources de natures et de langues (arabe, persan, turc ottoman…) variées. Elles présentent les deux contextes et les deux types d’insertions sociales des Kurdes dans le Moyen-Orient pré-moderne : Le premier, le contexte rural et tribal, celui qui est le plus présent dans les esprits. Kurdes pastoraux transhumants, paysans, montagnards et guerriers tribaux ont longtemps peuplé l’imaginaire orientaliste. Mais des Kurdes étaient aussi présents dans les grandes métropoles de l’Orient dès le Xème siècle. Kurdes artisans, commerçants, ulémas, soldats des armées régulières sont les oubliés d’une certaine historiographie. Ces quelques articles leur rendent justice.<br /><br />Ce numéro propose une série de points de vue, un florilège des possibles pour les études kurdes à la période pré-moderne.</p>
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Études kurdes - N° 14 -...

Études kurdes - N° 14 -...

<p>Les organisations islamistes kurdes<br />Trajectoires, ressources, intégration politique<br />De la transnationalisation à la nationalisation des engagements</p> <p></p> <h3>Conseil scientifique</h3> <p>Joyce Blau (Paris), Hamit Bozarslan (Paris), Martin van Bruinessen (Utrecht), Gérard Chaliand (Kurdistan University), Philip Kreyenbroek (Göttingen), Kendal Nezan (Paris), Jean-Marie Pradier (Paris)</p> <h3><br />Comité de lecture</h3> <p>Abdurrahman Adak (Mardin), Necla Açik (Londres) Metin Atmaca (Ankara), Djene Bajalan (Misory), Bahar Beser (Durham), Nazand Begikhani (Paris), Joanna Bochenska (Krakow), Sacha Bourgeois-Gironde (Paris), Katarina Brizic (Friburg), Marianna Charountaki (Leicester), Lucie Drechselová (Paris), Florence Hellot (Paris), Özlem Belçim Galip (Oxford), Cengiz Günes (Londres), Boris James (Montpellier), Khalid Khayati (Linköping), Khana Omerkhali (Berlin), Jean-François Pérouse (Istanbul), Christine Robins (Exeter), Clémence Scalbert (Exeter), Jaffer Sheyholislami (Ottawa), Shahab Vali (Mardin), Özcan Yilmaz (Genève)</p> <h3><br />Comité éditorial</h3> <p>Amr Ahmed (Paris), Salih Akin, directeur (Rouen), Estelle Amy de la Bretèque (Paris), Hardy Mède (Paris)</p>
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Études kurdes - N° 2 -...

Études kurdes - N° 2 -...

<p>La revue Études Kurdes se propose de mettre à la disposition des spécialistes une revue bi-annuelle, en français, dans le dessein de les informer sur tous les aspects de la société kurde : langue, littérature, sociologie, anthropologie, histoire... Il va de soi que cette tâche ne peut être menée à terme que dans le strict respect de l'objectivité et de la pluralité d'opinions. Ensuite, elle a le projet de devenir un forum pour les jeunes chercheurs, en nombre croissant, qui travaillent sur divers aspects de la société kurde, mais dont les études ne sont connues que d'un cercle limité de spécialistes.</p>
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Études kurdes - N° 3 -...

Études kurdes - N° 3 -...

<p>L’existence des tribus alévies de langue kurde -et zaza-,qui utilisent exclusivement le turc comme langue de rituel et dont la plupart ont des noms de tribu en turc, a fait travailler l'imagination explicative de nombreux auteurs. A la fois nationalistes kurdes et turcs ont eu des difficultés à définir l'identité ambiguë de ces groupes et ont tenté de justifier les détails embarrassants. Des tentatives, faites naïvement afin de prouver que le kurde (kurmandji, N.d.T.) et le zaza sont essentiellement des langues d'origine turque, n'ont pas été abandonnées et ont même reçu une nouvelle impulsion après 19803. <br /><br /> D'autre part, certains Kurdes soulignent que même les Alévis turcs ont dû, originellement, hériter leur religion des Kurdes. S'appuyant sur l'ancienne tradition orale, nombre de membres des tribus concernées y ont ajouté leurs propres interprétations, inspirées aussi clairement par un certain opportunisme politique. Les tribus n'ont jamais eu une position exclusive et explicite vis-à-vis du mouvement nationaliste kurde et de la République turque. Les appels opposés de ces deux entités nationales (ou de ceux qui aspirent faiblement à devenir une nation comme les Zazas ou le peuple alévi) à la fidélité des Alévis kurdes ont déchiré ces communautés....</p>
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Études kurdes - N° 4 -...

Études kurdes - N° 4 -...

<p align="justify">L’expérience d’auto-administration kurde en Irak entre bientôt dans sa douzième année. Ce qui avait commencé comme un expédient politique improvisé dans les circonstances exceptionnelles des lendemains de la guerre du Golfe, pour rapatrier et rassurer une population de plus de deux millions de Kurdes réfugiés aux frontières de l’Iran et de la Turquie, a fini, au fil des ans et d’un cheminement tumultueux, par s’affirmer comme un Etat quasi indépendant et singulier.</p> <p align="justify">Cet Etat a des frontières précises défendues par l’aviation anglo américaine. Il couvre une superficie d’environ 40.000 km2, équivalente à celle de la Suisse ; il administre une population de 3,7 millions, comparable à celle d’Irlande.</p> <p align="justify">Il dispose d’institutions politiques et économiques, qui coopèrent officiellement et régulièrement avec des agences des ions-Unies dans le cadre de l’application d’une résolution (986) du Conseil de sécurité destinée à améliorer le sort de la population locale. Ses dirigeants sont reçus par les responsables occidentaux et par les plus hautes autorités des Etats voisins, pourtant peu suspects de kurdophilie, mais obligés, ne serait-ce que pour la sécurité de leurs frontières communes, de composer avec la réalité. Ses représentations quasi-diplomatiques ont pignon sur rue dans les principales capitales du Moyen-Orient et d’Europe, sans oublier Washington et New-York, bien sûr...</p>
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Études kurdes - N° 5 -...

Études kurdes - N° 5 -...

<p>«L’analyse est principalement basée sur les œuvres et vies de six peintres kurdes : Riza Topal est certainement le peintre kurde le plus connu en Europe. Fils d’une famille paysanne, il est né à Hülüman, petit village du Kurdistan de Turquie en 1934. Il vit depuis 1968 à Munich. Remzi est né à Kirikhan en 1928, alors sous mandat français. Lorsque la France, en se retirant, lègue le district d’Alexandrette à la Turquie, Kirikhan devient turc. En 1953, il quitte la Turquie pour étudier aux Beaux-Arts de Paris. En France, il n’a jamais peint son pays natal. Bachar est né en 1950 à Ghannamieh dans le nord-est de la Syrie. Politiquement engagé en tant que Kurde mais surtout dans l’opposition syrienne, il quitte le pays pour la France où il arrive en 1983, après avoir emprunté un chemin tortueux qui durera plusieurs années en passant par le Liban, la Grèce et l’Algérie. Il donne, dans ses tableaux, la part belle à l’espace. Hajou Bahram naît en 1952 au Kurdistan de Syrie; il fait ses études, entre 1978 et 1984, aux Beaux-Arts de Münster où il vit actuellement. Ghazizadeh est un Kurde d’Iran. Il est né à Saqqez dans les années 40. Il fait ses études de droit à Téhéran, ce qui l’éloigne, une première fois, de son pays, dit-il. En même temps, il s’inscrit aux Beaux-Arts. Sa peinture, témoin des événements de son pays, lui vaut l’emprisonnement. Il a été beaucoup inspiré par le réalisme socialiste et a longtemps peint sous cette influence. Il vit actuellement à Boulogne (banlieue parisienne). Rebwar Said est originaire de Suleymaniye, Kurdistan irakien. Il est fils d’enseignants. Il a été le compagnon des peshmergas dans son pays et a connu l’Anfal et les bombardements chimiques irakiens. Après quelques années passées en France, il s’est installé à Londres où il vit aujourd’hui».</p>
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Études kurdes - N° 7 -...

Études kurdes - N° 7 -...

<p style="text-align:justify;">Jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale, les relations entre musulmans et juifs au Kurdistan ne virent pas d’événement marquant. Les juifs que nous avons interrogés ont caractérisé leurs relations avec les Kurdes musulmans comme étant généralement bonnes. Le statut de ces juifs et leurs relations avec le voisinage étaient notablement meilleurs dans les villes d’Akra et de Zakho que dans les autres centres urbains kurdes. Les juifs de Zakho se rappellent avec une affection émue que le samedi, alors qu’ils rentraient chez eux, revenant de la synagogue où ils s’étaient rendus pour le Shabbat, ils devaient passer devant le café du coin. Les Kurdes musulmans, par respect pour les juifs, éteignaient alors leurs cigarettes. Ce souvenir est celui d’une époque révolue du Kurdistan, quand les relations entre juifs et musulmans étaient bonnes. L’émergence du mouvement sioniste et du nationalisme arabe au XXème siècle modifia la position des juifs dans les pays arabes. Ailleurs, un juif pouvait embrasser ou soutenir le sionisme sans être vu comme un traître par ses concitoyens. En Irak, les autorités considéraient le sionisme comme un mouvement anti-arabe et un juif sioniste était un traître aux yeux des Arabes nationalistes. Les relations entre les juifs et leurs voisins musulmans subirent une altération spectaculaire avec la création de l’Etat d’Israel...</p>
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Études kurdes - N° 8 -...

Études kurdes - N° 8 -...

<p>La création d’un système étatique au Moyen-Orient après la Première Guerre mondiale a condamné la population kurde de la région à une existence sans Etat. Deux facteurs relativement directs ont pesé pour qu’un Etat kurde échoue à émerger. Le premier est la forte opposition de la part d’Etats ayant une importante population kurde, en particulier la Turquie. Aucun Etat dans le monde, après tout, encouragerait volontiers ce qui pourrait mener à son propre amoindrissement territorial. Le second est lié à l’incapacité des Kurdes à s’organiser eux-mêmes (à l’intérieur de chaque Etat comme au-delà des frontières) en une force politique capable d’alimenter sérieusement un mouvement sécessionniste et ainsi, peut-être, de poursuivre une politique irrédentiste contre leurs voisins. Selon les théories admises, s’ils s’étaient organisés suffisamment pour avoir un Etat indépendant, les Kurdes de toute la région auraient souhaité être réunis au Kurdistan, ce qui aurait eu pour résultat une perte de territoire de certains Etats, dont la Turquie, voire même leur effondrement...</p>
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Études kurdes - N° 9 -...

Études kurdes - N° 9 -...

<p>Sous la direction de Salih AKIN</p> <p style="text-align:justify;">Le kurde est la langue véhiculaire d’environ 30 millions d’hommes et de femmes, vivant en majorité sur un grand territoire du Moyen-Orient que les Kurdes et les géographes appellent Kurdistan, partagé entre la Turquie, la Syrie, l’Irak et l’Iran au lendemain de la Première Guerre mondiale.</p> <p></p> <p style="text-align:justify;">La langue kurde fait partie du groupe irano-aryen ou iranien de la grande famille des langues indo-européennes. Cette langue se distingue des autres langues irano-aryennes telles le persan, le pashto, le baloutchi, l’ossète (parlé dans le Caucase), le gilaki et le mazanderani (parlés aux bords de la Caspienne). On répartit généralement le kurde en trois grands groupes principaux: le groupe septentrional, appelé kurmandji, est le plus important par le nombre de ses locuteurs : deux-tiers des Kurdes le parlent, en Syrie, en Turquie et par les communautés kurdes d’ex-Union Soviétique. Il est aussi la langue parlée par les Kurdes d’Iran du nord-ouest, autour du lac d’Ourmiya et ceux du nordouest de l’Irak (Mossoul, Dohuk, Zakho, Akra, Amadiyya, etc.).<br /><br />Les plus anciens textes kurdes écrits l’ont été en kurmandji. Citons le poète mystique Ahmad Nishanî, surnommé Melayê Djizîrî (v. 1570-1640), son disciple Feqiyê Teyran et Ahmedê Khanî, dont le roman Mem et Zîn l’a rendu aussi célèbre parmi les Kurdes que Ferdowsî chez les Persans.</p>
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